Bonjour !

Un changement de lieu, un changement de dizaine, un changement de rythme de vie m'ont donnés envie de partager mon expérience, mes tâtonnements, mes savoir faire. Bienvenue à vous qui êtes venus ici partager mon bonheur de femme.

jeudi 31 juillet 2014

Le sapin d'Himalaya

Journée d'élagage

Cela faisait quelques années que l'inflexion du sapin d'Himalaya m'inquiétait et en même temps, je ne pouvais me résoudre à faire tomber cet arbre si généreux en longues pommes de pin, idéales pour démarrer le feu l'hiver.




Cependant, les journées de grand vent eurent raison de mes réticences. La peur de voir tomber cet arbre sur le grillage de clôture, me décida à contacter un jeune élagueur arboriste grimpeur.



Son diagnostique leva toute ambiguïté : le sapin était chétif et avait déjà compensé par deux racines annexes, le défaut de la principale, rongée à cœur.


Il était temps de le faire tomber.
Équipé de crampons, d'un harnais et de sa tronçonneuse, le voilà parti à l'assaut de la cime,


très à l'aise, malgré le balancement de l'arbre sous l'effet de son ascension. L'opération ne dura que quelques heures.

D'abord les branches, puis le tronc.


Ça fait haut quand même...


Au sol, les branches étaient immédiatement passées au broyeur pour générer du BRF (bois raméal fragmenté) que je répandis aux pieds des hortensias, des rosiers et sous les myrtilles. 





Le surplus fut mis en attente à l'écart, le temps qu'il mûrisse et que son acidité tombe, puis installé autour des fruitiers.


Vous voyez, la consoude de Russie s'y plait.

Et voilà, place nette.


Pour faciliter la mise en place d'arbustes à l'endroit de la souche, quelques brouettes de terre ont été déversées pour faciliter la décomposition. 

Voila, ce fut une belle expérience que de suivre le travail de cet élagueur et d'approcher un métier artisanal que je ne connaissais pas.

samedi 26 juillet 2014

Un abreuvoir automatique avec sa jauge.

Mes astuces au poulailler.

Voulant améliorer l'organisation au poulailler, je me penchais sur un système d'abreuvoir automatique.
Plusieurs systèmes existent et j'ai fait le choix de ces petits distributeurs pour volailles que l'on fixe au grillage.Ils sont montés en série.


Comme je ne pouvais et ne voulais pas les relier au réseau d'eau, il me fallait trouver une réserve.
C'est sur une brocante que je trouvais ce container dont le bouchon était défectueux.




La raison de cet article c'est essentiellement le système de jauge qui me permet de loin et d'un coup d’œil, de savoir s'il faut recharger la cuve en eau.

Le principe est tout simple : un bouchon de liège (ancien flotteur de filet de pêche) dont le trou central m'a permis d'insérer une tige (en l’occurrence, la pointe en fibre de verre d'une canne à pêche réformée). La partie immergée de la tige est enfoncée et collée dans une balle de ping pong faisant ainsi office de flotteur. Le scotch rouge est positionné à ras du bouchon quand la cuve est vide.
Il suffit alors d’ôter le bouchon ainsi que la tige flottante pour recharger en eau.



Ce montage associé à un distributeur automatique de grains permet à mes poules d'être autonomes. De mon côté, je peux m'absenter sans soucis. La seule précaution est de vider la cuve pendant les périodes de grand gel ce qui reste rare malgré tout dans ma région.

Cette idée est reprise pour un tout autre usage ICI







N'hésitez pas à me laisser vos commentaires ou me proposer d'autres idées pratiques.

La vie à la campagne.

Mes aventures au poulailler

Mon arrivée dans cette propriété où le buis n'a de rival que le chêne séculaire, 

m'a donné envie de remettre en action certaines habitudes de campagne dont un poulailler.




Lorsque l'on vient de la ville et que l'on a aucune connaissance en la matière, ce n'est pas tant l'apprentissage qui est difficile que les imprévus à surmonter. En l'occurrence, mes jolies poules se retrouvèrent un beau matin, saignées, décapitées pour certaines et emportées pour d'autres alors qu'elles logeaient dans un poulailler de pierre à porte fermée.

Le choc que cela m'a fait ! Mille questions se posèrent à moi devant ce carnage insolite. 


Renseignements pris et enquête menée, il fallait sans conteste installer un piège pour attraper le suspect qui, de l'avis des habitués, ne se priverait pas de revenir sur les lieux du crime pour poursuivre son oeuvre.
Un piégeur certifié me prêta donc sa cage à installer au mieux dans cet espace relativement restreint.
Qu'elle ne fut pas ma surprise, dès le lendemain matin, de trouver deux yeux brillants dans l'obscurité du petit matin !

J’apportais donc, le coeur battant, l'animal à mon piégeur, ne sachant comment faire, à la fois soulagée d'avoir pris le coupable et désolée du sort qu'il lui réservait.



Depuis, la chasse aux fouines et martres est interdite.

La question était de savoir par où était passée cette magnifique martre. Une inspection soigneuse ma fit découvrir son passage : sous la porte !


Par un espace où je  pouvais à peine passer la main.

Il me fallait fermer proprement ce sujet qui, émotionnellement, m'avait malmenée. Je fis donc appel à un taxidermiste de talent pour s'occuper de l'animal.


Confiture de figues

C'est de saison !

Qu'elle surprise de trouver, pour la première année, des figues sur mon figuier !


Acheté sur le marché de Perpignan en 2005, le pauvre avait vécu le déménagement en 2009. Les deux hivers rigoureux qui avaient suivi m'avaient fait craindre qu'il ne s'en remette pas. Par prudence, je lui accordais un développement en cépée puisque la branche principale avait péri en 2010.

Probablement aurait il mieux valu que je me tourne vers une variété plus résistante à nos climat du centre France telle  FIGUIER 'LONGUE D'AOÛT'    mais cette fructification m'encourage. Du coup, j'ai fait deux pots de confiture ; voici ma recette :

500 g de figues, 400 g de sucre, 1/2 citron, la pulpe de deux gousses de vanille, 1/2 sachet de vitpris.
Cuire le tout 25 minutes en mélangeant constamment à ébullition (25 min varoma pour celles qui connaissent thermomix). Je n'ai pas mixé, car je préfère les confitures avec des morceaux.



       
Quel plaisir les confitures maison !

Recette du gâteau abricot lavande.

C'est de saison !

Mélanger vigoureusement 125 g de beurre avec 150 g de sucre.
Incorporer l'un après l'autre 3 œufs.
Ajouter 200 g de farine.
Une pincée de sel.
10 cl de lait.
1/2 sachet de levure chimique.

Quand l’appareil est bien homogène, incorporer délicatement avec une spatule 300 g d'abricots dénoyautés et 25 g de fleurs de lavande.




Verser la préparation dans un moule graissé et cuire 50 minutes à 180 degrés en chaleur tournante.

Surveiller la cuisson selon le four. Dès que la lame du couteau planté à cœur sort sèche, le gâteau est cuit.

vendredi 25 juillet 2014

Photos au jardin

Une multitude d'êtres vivants.

Pour le plaisir des yeux, voici quelques photos des occupants de mon jardin.
Il y a ceux que j'avais prévus, ceux que j'ai attirés et ceux qui se sont invités.

Ceux que j'avais prévus :







Ceux que j'ai attirés et que vous allez voir :



Ceux qui restent bien cachés :


 Ceux qui sont venus et envolés :


Ceux de passage :


Ceux qui se sont invités :


A suivre....

L'abri de jardin.

Construction en kit d'un abri de jardin.


La mise en oeuvre du potager ayant avancé, je me lançais à la recherche d'un abri de jardin.
Après avoir déposé un permis, j'attendais avec impatience la livraison de l'objet commandé sur un site internet http://www.spdistri.com/ car ce qui était disponible à proximité n'offrait pas l'épaisseur de 4 cm 5 que je souhaitais.
Quand enfin le colis arriva, il ne me restait plus qu'à relever les manches en même temps qu'un défi,vu l'importance de la bête...


Pas compliqué sur le principe puisque les pièces rappelleront à certains les jeux de construction de leur enfance :



Il fallut quand même deux jours pour monter l'abri et pas mal d'huile de coude car avec le poids, la hauteur et l'envergure, cela faisait pas mal de paramètres à négocier.





et voila en situation !