Témoignage.
Je me rappelle encore l'accueil admiratif de ma grand mère à la plantureuse Mademoiselle Perney qui était notre médecin de famille. Son entrée dans notre maison, était pour moi le début d'une terreur incoercible que son "UN.......DEUX.....TROIS......JE PIQUE...." avait, dès mon premier vaccin, inscrit dans ma mémoire. Ces jours là j'en voulais à ma grand mère qui ne semblait pas percevoir toute ma détresse de petite fille coincée entre les deux genoux de la doctoresse.
Les années passant, je fus régulièrement alitée pour des problèmes articulaires qui s'installaient quelques semaines puis s'en allaient sans que l'on n'en détermine la cause. La suspicion de rhumatisme articulaire aigu avait été évoquée puis éliminée. Je grandis donc avec ces crises pour lesquelles j'absorbais toutes les deux heures, jour et nuit, l'aspirine Upsa 500, seul remède qui, pris dans ces conditions, me permettait de surmonter mes douleurs. Vers 8 ou 9 ans, je faisais ma première iritis. Ma croissance se déroula ensuite sans trop d'encombre jusqu'au jour où je dus me soumettre aux vaccinations indispensables pour entrer en école supérieure. Ce fut sans conteste le DTTAB qui pour moi fut le plus délétère. C'est Mon ophtalmo, le Docteur Béal à Tourcoing qui, le premier, osa reconnaître la relation de cause à effet entre ce vaccin et les réactions inflammatoires (1972). Il m'expliqua que, sur un terrain propice, le vaccin avait déstabilisé mon système immunitaire.
A partir de cette époque, je fis 2 à 3 crises de 3 semaines par an. La localisation était le plus souvent les genoux, mais parfois le bas du dos. Les iritis ou uvéites se répétaient parfois bilatérales. Il fallut que je croise, en boitant, à Sabourin, unité hospitalière de Clermont-Ferrand aujourd'hui désaffectée, un interne fraîchement formé à la rhumatologie pour être orientée vers celui qui me poserait LE diagnostic de SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE appelée aussi pelvi spondylite (1981)
Ce chef de service de rhumatologie, tout heureux de son diagnostique ne se rendait pas compte du coup de massue qu'il venait de m'asséner avec mon HLA B 27 positif. Et, comme pour me réconforter, me lança, "vous ferez comme les autres, anti-inflammatoires et cortisone et quand vous ne pourrez plus marcher, on vous mettra des prothèses" ! J'avais 27 ans.
Lorsque, naïvement, je lui demandais ce qu'il pensait de l'homéopathie, il entra dans une fureur telle, que je cru qu'il allait faire passer son bureau par la fenêtre.
Chamboulée mais pas vaincue, je décidais de réagir.
Déjà suspicieuse, et pour cause, sur les produits allopathiques, je cherchais une alternative avec l'aide de ma maman. C'est elle, qui, grâce à ses relations me donna une adresse.
J'ai donc commencé un traitement en 1982 auprès de ce jeune médecin diplômé de 1981, et sensibilisé aux médecines homéopathiques et phytothérapies. Le suivi s'effectuait de 6 mois en 6 mois les premiers temps, puis rapidement 1 fois par an, voire tous les 18 mois depuis ces dernières années.
Ce qu'il faut que je précise, c'est que dès le début, les crises se sont espacées et furent moins longues, moins douloureuses. J'ai été affranchie de la maladie en 1990 en comptant large. J'ai pu travailler, reprendre le sport : ski, golf, rando et natation sans craindre de récidiver.
Je vous témoigne donc d'un recul de plus de 32 ans.
Alors, voilà, je voulais informer de cette réalité. Émettre un autre son que celui qui est divulgué classiquement.
La SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE se soigne ou se stabilise (pour ne pas blesser les oreilles sensibles) mais, pour cela, il faut sortir des sentiers battus. Se déplacer, parfois loin de chez soi. Consulter des médecins qui prescrivent des analyses coûteuses, non remboursées par la sécurité sociale, mais indispensables pour faire l'état des lieux de l'organisme, et l'inventaire des déchets qui y traînent. Résister à la pression menaçante des institutions qui voudraient vous imposer des vaccinations. Il faut avoir la constance de poursuivre au long terme, ce que je fais car il se pourrait que mon organisme déraille et je ne veux pas en prendre le risque car mon confort de vie est exceptionnel.
Ceux qui souffrent de leur SA comprennent.
Vous ne trouverez pas cette approche en médecine classique. J'ai même entendu des hospitaliers utiliser des produits de chimiothérapie avec sans doute des conséquences.
Ce que je dois rajouter, c'est que je n'ai jamais eu d'effets secondaires.
Il est vrai que j'ai démarré tôt et qu'il est sans doute plus aisé de rattraper un terrain jeune. Ceci dit, chacun est libre. Le tout est que maintenant que vous m'avez lue, vous êtes informés.