Le Bonheur est dans le pré !
La petite fille que j'étais a grandi dans une cour exposée au nord de 15 mètres carrés en pente.
Cette cour servait de garage à la deux chevaux outil de travail indispensable à ma maman qui travaillait aussi à domicile.
C'est dans cette courette, utilisable quelques mois de beaux temps, que j'appris à faire du patin à roulettes. D'abord d'un pied puis des deux me tenant fermement au soubassement de la fenêtre.La pente, vous l'aurez compris, me valu quelques belles chutes qui n’altérèrent en rien mon opiniâtreté.
Mes rêves d'espaces verts se limitaient à l'époque aux pots de géraniums posés sur le très long appui de la fenêtre qui éclairait la salle à manger. Chaque année, le cœur rempli d'espoir, je cherchais à faire grandir un haricot d’Espagne que ma grand mère regardait d'un œil sceptique qui n'avait d'égal que ma déception.
Au plus profond de moi sommeillait le projet d'avoir un jour un jardin. Et comme je l'ai appris depuis, on obtient de la VIE ce qu'on lui demande. En 2008 s'offrait à moi un pré où j'allais pouvoir, en autodidacte, me lancer dans la création d'un potager.
Après avoir repéré matin, midi, soir, l'exposition au soleil, les ombres et les passages, j'ai fait un labour d'une parcelle de 12 mètres par 8, considérant la surface compatible à la production légumière pour deux.
Après avoir repéré matin, midi, soir, l'exposition au soleil, les ombres et les passages, j'ai fait un labour d'une parcelle de 12 mètres par 8, considérant la surface compatible à la production légumière pour deux.
Ces notions acquises à la lecture des ouvrages "traditionnels" du genre se sont avérées tout à fait inadéquates à la gestion de la terre tel qu'il l'est conseillé actuellement. Nous y reviendrons plus tard.
Une fois le terrain "préparé", je le divisais en 4 zones pour la rotation des cultures avec des bandes de bordures en bois. Le pourtour fut réalisé avec des pavés autobloquants pour faciliter la tonte.
Les premières récoltes sur ce terrain tout "neuf" furent spectaculaires. J'en évalue mieux aujourd'hui la dimension.
Soucieuse d'améliorer mes connaissances, je me plongeais dans les livres, les revues et glanais sur le net les infos qui me permettraient de progresser dans mon savoir faire. Pourtant c'est par l' ADATER que le déclic eu lieu. Oui, cela sonnait juste en moi même, comme une évidence, la protection de l'environnement, il s'agissait de la réaliser au potager aussi.
De là a donc commencé une première transformation du potager, et oui, car il y en aura d'autres !
Potager en sol couvert.
Objectif, protéger le sol, le laisser vivre, éviter l'érosion et réduire les arrosages.
Ce sont les vidéos de Claude Bourguignon qui ont catalysé ma démarche.
Et donc, en pratique, je me suis procurée du foin que j'ai étalé en juin, sur une zone de pré, adjacente au potager, histoire de voir l'efficacité de ce paillage.
Au printemps, sans travailler le sol, juste en écartant le foin, je plantais des pommes de terre.
Au printemps, sans travailler le sol, juste en écartant le foin, je plantais des pommes de terre.
Ce guide m'a bien aidée :
Très technique, il demande d'y revenir mais c'est une aide bien précieuse pour entrer dans le concept.
Vous aurez reconnu les pommes de terre le persil et les échalotes au milieu des plants de tomates.Malgré l'épaisseur du mulch ,les plants font leur passage.
Vous avez dit permaculture ?
Et oui, vous vous en doutez, la transformation n'est pas terminée.Le hasard faisant bien les choses, il apporte, à qui sait lui demander, les solutions d'améliorations.Et là, je vous partage les liens pour les conférences de Christophe KÖPPEL.
Pour ceux qui veulent un vrai cours de 2 heures :
Pour ceux qui veulent un vrai cours de 2 heures :
Et je vous y encourage, car on est loin des conseils du " potagiste "du dimanche. On entre au cœur du vrai savoir faire.
Je vous explique quelques clefs :
-Si votre sol n'a pas de problème, laissez tomber le potager au carré.Vous économiserez du temps de l'argent et de l’énergie.Pareil pour les lasagnes.
-Faites des bandes de 65cm car plus large ce n'est pas pratique.Et je vous le confirme, je me suis bien demandée comment gérer mes bandes sans marcher dessus. Or ,il est certain que pour avoir un bon sol ;il est primordial de bien le décompacter : marcher dessus est proscrit.
-Couvrez le sol avec un maximum de plants utiles .
Voilà,ce sont les 3 conseils qu'il me faut mettre en application.Car j'en suis là, à cette transition.
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